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illustration du pagerank

Qu’est-ce que le PageRank ?

Même si l’âge d’or du PageRank semble être bien lointain, ce n’est pas pour autant que cette notion SEO n’existe plus ou n’a plus d’importance. Critère déterminant en référencement naturel et révélateur incontestable du bien-fondé d’une stratégie SEO il y a encore quelques années, le moins que l’on puisse dire est que le PageRank a fait couler beaucoup d’encre.

Dans cet article, nous vous proposons d’en savoir plus sur ce fameux PageRank. Nous nous pencherons en premier lieu sur la définition et l’historique du PageRank. Nous verrons ensuite quelles sont les techniques pour augmenter le PageRank de votre site, quelle est son influence sur le SEO de votre site et comment le calculer. Allons-y !

Qu’est-ce que le PageRank ?

Le PageRank, souvent rencontré sous l’abréviation PR, est un algorithme mis au point par Google qui a vocation à attribuer un score à une page web, et plus globalement à un site, afin de déterminer sa popularité. Le principal critère sur lequel le moteur de recherche se base pour établir cette notation est le nombre et la qualité des backlinks dont bénéficie le page et/ou le site en question. Avoir un PageRank élevé est valorisé par les Googlebots chargés de l’indexation des pages, ce qui est donc synonyme d’un bon classement sur la SERP.

Vous vous demandez sûrement s’il est possible de connaître le PageRank de votre site ? La réponse est non pour la bonne et simple raison que Google n’a jamais dévoilé cette donnée. Jusqu’en 2016, la barre d’outils Google offrait un aperçu approximatif et simplifié du PageRank, aussi abrégé par TBPR pour ToolBar PageRank, qui se matérialise par une note comprise entre 1 et 10, 10 étant le PageRank le plus élevé.

À l’heure d’aujourd’hui, cette donnée n’est plus visible dans la toolbar par le grand public. La raison évoquée par John Mueller, Webmaster Trends Analyst chez Google, est que la suppression de cette Toolbar évite les confusions et spéculations des utilisateurs et experts SEO quant à l’importance de cette métrique dans le classement d’un site. La manipulation de ce score était monnaie courante chez de nombreux référenceurs qui avaient développé une véritable obsession pour le PageRank, au détriment de la qualité des contenus et de l’expérience de navigation proposées aux utilisateurs.

Attention cependant, si le PageRank n’est plus visible, cela ne signifie pas pour autant qu’il a définitivement disparu des radars et est tombé aux oubliettes ! Google exploite toujours cette donnée mais la garde confidentielle et ne communique pas clairement sur son réel impact SEO, mais il en a bel et bien un. Alors, ne le négligez pas !

Bref historique du PageRank de Google

Vous pensez que le mot “PageRank“ vient en toute logique de “page“ au sens de “page web“ et de “ranking“ par rapport à la notion de classement sur la SERP ? Contre toutes attentes, ce terme a été en réalité choisi en référence à Larry Page, l’un des fondateurs de Google.

livres sur le pagerank

Le dépôt du brevet du PageRank

Pour mieux comprendre la raison d’être du PageRank, faisons un petit bond dans le passé et revenons au 1er septembre 1998, date de dépôt du tout premier brevet PageRank. Cet algorithme constitue clairement l’ADN du moteur de recherche. Il est d’ailleurs très probablement l’élément qui l’a rendu si célèbre, sa vocation première étant d’apporter les résultats de recherche les plus pertinents à l’utilisateur en fonction de sa requête initiale. Sergey Brin et Larry Page, les deux cofondateurs de Google, sont partis du principe que le classement des informations présentes sur le web pouvait être basé sur la popularité d’une page. Selon eux, la meilleure façon d’estimer cette popularité est de se fier aux liens qui pointent vers cette page. En d’autres termes, plus un site bénéficie de backlinks, plus il mérite d’être bien classé.

La Toolbar Google

La Toolbar qui indiquait le score PageRank a fait son apparition en 2000, permettant ainsi une compréhension simplifiée du fonctionnement de l’algorithme de classement Google. Une grande première pour les référenceurs qui ont enfin pu gagner en visibilité sur la qualité du SEO de leur site grâce à cette métrique. La visibilité sur le PageRank représentait à l’époque du véritable pain béni dans le monde du SEO où l’opacité règne.

Mais comme souvent, de nombreuses dérives sont apparues telles que l’achat de liens ou encore les fermes à liens, ce qui revenait ni plus ni moins à une manipulation de l’algorithme. Google se bat avec ardeur contre la création de liens artificiels, et cette situation a poussé la firme de Mountain View à supprimer l’accès à cette donnée.

La modélisation du surfeur aléatoire

Avez-vous déjà entendu parler du concept de surfeur aléatoire ? Il ne s’agit évidemment pas d’un vrai surfeur sur sa planche qui enchaîne joyeusement les vagues, mais presque ! En réalité, la modélisation du surfeur aléatoire est liée au PageRank et fait référence à un utilisateur qui navigue sur le web en cliquant de lien en lien. Mis en place en 1998, l’algorithme du surfeur aléatoire imite ce comportement de l’utilisateur en allant de lien en lien de façon aléatoire sans prendre en compte un modèle de probabilité en particulier.

Partant de ce principe, le PageRank est distribué en fonction du nombre de liens entrants, sortants et internes et de la probabilité qu’un internaute visite une page.

Comment fonctionne le PR au juste ?

Cette question a souvent été posée par de nombreuses personnes, qu’elles appartiennent ou non à la sphère SEO d’ailleurs. Si tous les référenceurs se sont demandé comment fonctionnait ce fameux PR, c’est aussi le cas des personnes qui ont un site web et qui ont reçu l’information que le PR pèse lourd dans la balance. En effet, un site internet qui n’est pas référencé sur les moteurs de recherche n’a pas vraiment d’intérêt dans le sens où il ne pourra pas être trouvé par les internautes, et n’obtiendra donc aucun trafic.

Si les premiers moteurs de recherche se contentaient uniquement d’indexer les pages en fonction des mots-clés qu’elles contenaient et de ceux recherchés par l’utilisateur, c’est bel et bien sur ce point-là que Google a su se démarquer du reste. La firme de Mountain View a notamment planché sur la qualité du classement des sites sur la SERP selon plusieurs critères pertinents qui tiennent compte de la réelle intention de recherche de l’utilisateur. C’est d’ailleurs l’un des avantages concurrentiels qui leur a permis d’obtenir leur position de “first to market”. Le classement proposé par Google a pris une direction différente en choisissant de ne plus valoriser les sites uniquement en fonction du nombre d’occurrences d’un mot-clé sur une page.

En effet, à cette époque, la technique du keyword stuffing qui consistait à répéter de nombreuses fois un mot-clé au sein d’une même page pour se positionner fonctionnait encore. Mais le fait est que les pages qui obtenaient les premières positions n’étaient de loin pas celles qui proposaient les contenus les plus qualitatifs, ce critère étant très facilement manipulable de diverses manières. Le keyword stuffing est classé parmi les techniques de Black Hat SEO et est donc à proscrire pour ne pas se voir asséner une pénalité.

Or, on ne le dira jamais assez : Content is King and Quality is Queen. C’est véritablement sur ce mojo que se sont basés Larry Page et Sergey Brin, à l’époque tous deux étudiants à Standford, pour mettre au point le PageRank. Ils ont décidé de se focaliser sur l’information donnée par les liens internes et externes tissés entre les pages pour évaluer la pertinence sémantique d’un site web.

Comment est calculé le PageRank ?

calcul du pagerank

L’algorithme du PageRank se base sur un indice de popularité qui est attribué à chaque page. C’est à partir de cet indice que les résultats de recherche en fonction d’une requête sont triés et classés. Plus le nombre de pages populaires pointant vers une page A est important, plus l’indice attribué à cette page A sera élevé.

Cependant, pour réellement connaître l’indice de cette page A, il faut également avoir connaissance de ceux attribués aux différentes pages pointant vers cette dernière. Si l’ancienne Toolbar permettait d’en avoir un bref aperçu, ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Pour mieux comprendre le calcul du PageRank, il est conseillé de visualiser le web comme un gigantesque graphe. Au sein de ce graphe, chaque page correspond à un nœud du graphe. Les liens existants entre ces pages correspondent à une passerelle entre les différents nœuds. La représentation la plus visuelle et la plus claire est sous la forme d’une matrice qui permet de mieux comprendre les différents nœuds et leurs relations.

Quelles sont les valeurs possibles du PR ?

Le PR oscille entre 0, note la plus faible, et 10, note la plus forte. Plus l’indice est élevé, plus le PageRank de la page est fort et donc plus la page est considérée comme populaire et intéressante pour l’utilisateur. Il est important de noter que chaque page d’un site web dispose de sa propre note. Ceci implique qu’un site peut très bien avoir quelques pages avec un excellent PageRank tandis que les autres ont une note bien plus faible. Le PR ne correspond pas à une note globale attribuée à un site.

Quelle est la formule du PageRank ?

Pour appréhender le plus facilement possible la formule de calcul du PageRank, il faut comprendre que si une page dénommée A fait un lien vers une page B, il est fort probable que la page A considère B comme bénéficiant d’une popularité suffisante pour être mise en avant et suggérée aux internautes.

Si vous avez l’intention d’augmenter le PR d’une page B, elle doit bénéficier d’un ou plusieurs liens en provenance d’une page A qui dispose d’un PR élevé, donc en d’autres termes, d’une haute autorité. Autre critère à prendre en compte : cette page A qui va faire un lien vers la page B donnera encore plus de linkjuice à cette dernière si son nombre de liens sortants est peu élevé. Ceci explique pourquoi il est important d’être sélectif dans sa création de liens car le linkjuice est équitablement réparti entre les différentes pages.

Concernant la formule mathématique de base qui résume le PageRank. Celle-ci est à prendre avec des pincettes car elle a connu de nombreuses évolutions depuis.

Considérons que :

  • An = le nombre de pages qui pointent vers la page B
  • PR(Ak) = le score PageRank de la page Ak
  • N(Ak) = le nombre de liens sortants que comporte la page nommée Ak
  • d = un facteur dont la valeur est comprise entre 0 et 1

Alors, la formule du PageRank est la suivante :

PR(B) = (1-d) + d x ( PR(A1) / N(A1) + … + PR(An) / N(An) )

Cette formule est dite récursive car elle ne peut être calculée qu’en connaissance de tous les termes qui la composent. Il faut compter au minimum une dizaine d’itérations si vous souhaitez obtenir un résultat le plus proche possible de la réalité.

Et qu’en est-il du PageRank en 2021 ?

2018 marque l’expiration du brevet déposé 10 ans plus tôt. Mais le PageRank n’est pas mort et enterré pour autant ! En effet, l’ancien brevet a laissé place à un nouveau qui concerne un algorithme misant davantage sur la qualité des liens que leur quantité. Le brevet mentionne notamment la notion de “sites racine dans les ensembles racine de confiance”. Pour schématiser, cela revient à privilégier les liens externes en provenance de pages de haute qualité présentes sur des sites considérés comme fiables et dont les thématiques traitées sont en corrélation avec le sujet de base. Ce site racine est équivalent à la source de laquelle part le PageRank dont la puissance sera diffusée aux sites vers lesquels les liens sont créés. Plus les sites présents entre le site racine et le vôtre sont nombreux, plus la puissance du PageRank diminue, et inversement. La puissance du PageRank peut être appréhendée sur le même principe que le LinkJuice avec les liens.

Comment augmenter son PageRank ?

Vous l’avez compris, le PageRank reste un facteur SEO très important même si la valeur de cette donnée n’est plus rendue publique. L’objectif est donc de tout mettre en œuvre pour obtenir le meilleur PageRank, mais quelle est donc la recette pour augmenter son score et obtenir ainsi un meilleur référencement naturel ?

Miser sur des backlinks de qualité

Sans surprise, la réponse n°1 repose sur… Les liens ! Qu’ils soient sortants, entrants ou internes, tous les liens existants depuis et vers votre site vont vous aider à capitaliser de la puissance qui sert à améliorer votre PageRank.

Globalement, trois critères principaux sont à prendre en compte :

  • le nombre de liens pointant de pages A(n) vers une page B
  • le PageRank de chacune de ces pages A(n)
  • le nombre de liens externes présents sur chaque page A(n)

Autre critère, et non des moindres : la thématique qui relie les deux pages est également à prendre en compte. L’aspect sémantique est d’une importance capitale pour Google. De plus, pensez à optimiser l’ancre du lien qui part de la page A vers la page B afin de tirer le maximum de puissance de vos liens pour faire augmenter votre PageRank.

Monter des réseaux de sites performants

Toujours dans le même spectre que les backlinks, vous pouvez aussi vous focaliser sur les réseaux de sites en privilégiant la continuité thématique. Dans un tel cadre, il est important de se focaliser sur la structure des liens afin de ne pas éveiller les soupçons de Google. Pour ce faire, nous vous conseillons de modéliser un graphe aléatoire naturel afin de structurer votre réseau de site de la façon la plus naturelle possible.

Optimiser le SEO on-page de votre site web

Plusieurs éléments sont à prendre en compte dans l’amélioration de votre SEO on-page. Parmi les plus importants, on retrouve :

  • un code HTML propre
  • des balises (title, meta description, Hn, alt) optimisées
  • des mots-clés minutieusement choisis en fonction de leur potentiel de trafic et de la cohérence avec le contenu de la page
  • un contenu actualisé régulièrement

Proposer une expérience de navigation mobile agréable

Les internautes qui utilisent leur mobile ou tablette pour naviguer sur votre site sont dans l’attente d’une expérience utilisateur optimale. Google privilégie les sites en mesure de proposer une version responsive propre pensée et conçue afin de faciliter le parcours de navigation de l’internaute.

Offrir un contenu qui répond parfaitement aux requêtes des utilisateurs

Lors de la création de vos contenus, questionnez-vous toujours sur les raisons initiales qui les ont amenés à visiter votre site. Que sont-ils venus chercher ici, quelles questions se posent-ils et êtes-vous en mesure de répondre à leurs attentes en leur proposant un contenu adapté au niveau de fond, du ton, du format, de la forme… ?

Le PageRank thématique : une notion à connaître

Au-delà du PageRank “classique”, le PageRank thématique est une sorte de sous-catégorie du PR. Cette notion a une importance croissante car il est déterminé par la qualité de l’optimisation sémantique d’un site web au niveau on-site même s’il influence également le côté on-site, notamment au niveau du netlinking.

Le PagRank thématique tient compte de la pertinence des différents topics abordés dans un contenu texte et est déterminé par la valeur thématique d’une page. Pour couvrir de façon la plus exhaustive possible un sujet, il faut généralement en aborder d’autres qui y sont liés, de près ou de loin.

Prenons l’exemple d’un contenu qui traite de chiens, de chats et de soins vétérinaires. Lorsqu’un robot de Google visite ce contenu, il va identifier distinctement ces 3 thématiques. Le PageRank thématique de cette dite page va être réparti de façon équitable entre ces 4 thématiques. Cependant, si une page parle uniquement de soins vétérinaires, sa valeur thématique sera de 100% plutôt que 33%.

La notion de cocon sémantique est quant à elle en relation très étroite avec le PageRank thématique. Mis en lumière par Laurent Bourrelly, référenceur SEO de notoriété que l’on ne présente plus, le cocon sémantique se base sur les corpus et a vocation a déterminer quelles pages sont sémantiquement liées les unes aux autres par le maillage interne.

De leur côté, les ancres, liens et différents contenus ont eux aussi leur importance au regard de leur influence sur le PageRank thématique. Pour cette raison, les ancres de vos liens doivent être réfléchies en fonction de la pertinence sémantique des mots-clés. L’objectif : faciliter la compréhension de la thématique abordée au sein d’un contenu par les robots d’indexation. Les termes qui se trouvent autour des ancres ont également une importance.

Les liens entrants comme sortants doivent être choisis avec précaution et une vision réellement stratégique. Lors de la mise en place de votre netlinking, prenez bien en compte la ou les thématiques abordées sur chacune des pages pour choisir les plus pertinentes afin d’optimiser la diffusion de votre jus sémantique.

Vous souhaitez en savoir plus sur le PageRank et obtenir plus d’astuces pour augmenter celui de votre site afin de booster votre SEO et votre trafic ? N’attendez plus et contactez dès à présent l’équipe Foxglove Partner pour bénéficier des conseils de nos experts aguerris et propulser votre site vers le haut de la SERP !

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