Skip to main content
Netlinking

Un réseau netlinking, vue d’artiste

Si vous êtes sur cette page, vous savez déjà que pour optimiser votre visibilité sur Google vous devez – entre autres – générer des backlinks de qualité. Plus facile à dire qu’à faire !

Aujourd’hui nous n’allons pas vous apprendre les différentes manières d’acquérir des backlinks, il existe déjà un article sur ce sujet que vous pourrez retrouver dans notre blog. Nous n’allons pas non plus revenir sur la définition d’un backlink.

Notre objectif est plutôt de vous donner les bons réflexes pour, d’une part ne pas vous faire avoir lorsque vous achetez un lien, d’autre part avoir des résultats sur la durée. Alors quelle est la bonne stratégie de netlinking à adopter pour que votre SEO soit un succès sur la durée ?

1er conseil : analyser la concurrence sur vos mots-clés

Vous ne pouvez pas vous jeter à l’aveugle dans vos optimisations netlinking. C’est logique : vous souhaitez vous positionner devant vos concurrents. Vous devez donc vous imprégner du contexte concurrentiel, pour déterminer ensuite la bonne stratégie et le budget optimal pour atteindre vos objectifs.

La première étape consiste simplement à taper sur Google les mots-clés sur lesquels vous souhaitez vous positionner. Pour les 10 premiers liens qui remontent, analysez les backlinks qu’ils reçoivent :

  • Combien de domaines référents et de backlinks au total ?
  • Ces liens sont-ils majoritairement naturels ou semblent artificiels ?
  • Y a-t-il beaucoup de liens considérés comme toxiques par vos outils ?
  • Les liens viennent-ils majoritairement de la home ou de pages plus profondes ?
  • Quelle est la quantité de textes des liens les plus importants ?

schéma analyse netlinking

Pour découvrir les backlinks pointant vers ces sites, nous vous recommandons d’utiliser Majestic et Ahrefs. Ce sont probablement les meilleures solutions du marché pour vous faire une juste idée du netlinking gravitant autour des domaines que vous souhaitez challenger.

Ne faites pas l’erreur de vous fier à un seul indicateur pour juger de l’autorité d’un site. Beaucoup de gens restent cantonnés au Trust Flow de Majestic, alors que celui-ci est manipulable. Multiplier les sources donne une vision plus globale des choses.

Parmi ceux que nous vous recommandons, par ordre de fiabilité :

Ahrefs : Domain Rating et URL Rating
Semrush : Authority Score
Majestic : Trust Flow et Citation Flow

interface ahrefs

Vous voyez un lien artificiel particulièrement performant qui apporte beaucoup de jus à votre concurrent ? Achetez-le aussi !

Il est tout à fait possible qu’une analyse de la SERP (résultats de recherche) révèle que les meilleures positions ne dépendent pas du profil de liens. N’oublions pas que le SEO, c’est aussi beaucoup de sémantique et une technique aux petits oignons. Cela ne doit pas vous empêcher de faire vous même de l’acquisition de liens… Mais vous pourrez alors y consacrer un budget moindre.

2ème conseil : trouver les bonnes pages à mettre en avant

Pour un mot-clé donné, toutes les pages de votre site ne se valent pas ! Nous ne parlerons pas ici de cocon sémantique, donc la page que vous devez choisir sera celle que vous voulez voir positionner en tête sur Google.

Premier réflexe : vérifiez les positions actuelles de cette page. Vous n’êtes pas à l’abri d’une bonne surprise. Peut-être qu’elle est déjà dans le top 3 sur des requêtes pertinentes, et que donc la linker n’est pas l’action la plus prioritaire à mettre en place. A l’inverse, une URL en deuxième page est intéressante. Cela signifie qu’elle est déjà considérée par Google, mais qu’elle a besoin d’un petit coup de pouce.

Le choix de la bonne page est parfois très simple. Vous voulez faire la promotion d’un type de produits sur votre site E-commerce ? Visez la page-catégorie idoine. Vous avez déjà créé une landing page pour une campagne Google Ads ? Peut-être qu’elle est aussi intéressante pour le SEO.

Avant de commencer à acquérir des backlinks, vérifiez que les balises Meta de la page visée sont déjà bien optimisées. Assurez-vous également que celle-ci dispose d’un contenu relativement conséquent, travaillant vos mots-clés de manière intelligente.

3ème conseil : acheter vos liens selon des critères objectifs

La manière la plus simple et rapide d’acquérir des liens consiste à les acheter. Bien entendu, il existe d’autres méthodes. Vous pouvez par exemple mettre en place des PBN, vous faire inviter sur un blog partageant votre thématique, ou tout simplement proposer un contenu suffisamment attrayant pour que les liens arrivent naturellement. Ce sont toutes des bonnes pratiques, mais elles sont assez spécifiques et font l’objet d’autres articles.

Si votre temps est précieux et que vous avez prévu un budget pour votre stratégie netlinking, passer par des plateformes est le meilleur choix que vous puissiez faire. Il en existe de nombreuses. Parmi les plus connues, l’on compte :

interface getfluence

Les prix varient beaucoup, mais globalement ces plateformes connaissent une inflation conséquente années après années. Si vous y allez juste au “feeling”, vous risquez de dépenser beaucoup d’argent pour des résultats parfois inexistants.

C’est simple, si vous ne rationalisez pas vos choix avec des critères objectifs, vous jouez au casino. Vous pouvez parfois faire de bonnes affaires, mais à la fin vous serez perdants. Et c’est toujours le casino qui gagne !

En matière de linking, il n’y a pas de site parfait qui marche à tous les coups. La première raison à cela, c’est qu’il faut éviter les sites généralistes. Google tient compte du contexte d’un lien. Il regarde si la page sur laquelle celui-ci figure parle bien de votre thématique, mais il scanne aussi l’ensemble du site pour s’assurer qu’il aborde les mêmes sujets que vous. A ce titre, vérifier avec Majestic le Topical Trust Flow d’un site est un bon réflexe.

Nous avons vu précédemment qu’il faut tenir compte de plusieurs sources pour avoir une vraie idée du netlinking d’un site : Ahrefs, Semrush, Majestic… Et pour être neutres, vous ne pouvez pas juste vous fier aux données directement fournies par les plateformes. Plusieurs biais peuvent faire passer un domaine meilleur qu’il est. Par exemple, en récupérant le score de la home (et non du domaine entier) ou en montrant des chiffres obsolètes…

A la fin, faites un calcul entre les performances et le coût du lien. Vous comprendrez rapidement que le rapport qualité-prix n’est pas toujours très bon. Toutefois il existe encore d’excellents liens peu chers, surtout si votre activité est une niche. A l’inverse, un lien de plusieurs milliers d’euros d’un gros site de presse n’est pas toujours intéressant s’il est placé aux tréfonds d’un site.

4ème conseil : optimiser vos backlinks intelligemment

L’étude concurrentielle réalisée précédemment vous permet de faire des choix avisés lors de la sélection de vos backlinks. Les sites en top 3 reçoivent beaucoup de liens issus de pages d’accueil ? Faites de même. Les meilleurs liens reçus ont une vaste quantité de texte ? Payez un peu plus cher pour atteindre vous aussi ce nombre de mots.

Optimiser un backlink, c’est aussi se montrer prudent. Nous rappelons que cette pratique est rigoureusement proscrite par Google. Vous faire prendre avec les mains dans le pot de confiture peut vous coûter très cher. Il est parfois difficile de sortir d’une pénalité, et dans tous les cas les liens précédemment acquis seront de l’argent jeté par les fenêtres.

Soyez donc malins: ne demandez pas en permanence des ancres optimisées. Vous pouvez tout à fait inclure vos mots-clés dans une minorité d’ancres, mais celles-ci doivent rester rares. Il y a plein d’autres manières de rédiger des textes cliquables : en noyant vos mots-clés dans d’autres termes moins optimaux, en mettant le nom de votre marque, ou même parfois des phrases totalement génériques comme “cliquez ici” ou “en savoir plus”.

N’oubliez jamais qu’en matière de stratégie linking : le mieux est l’ennemi du bien.

schéma lien retour

5ème conseil : suivre l’impact de vos actions

Détailler l’achat de vos liens dans un fichier est intéressant à bien des égards. Celui-ci vous permet de lister :

  • Les liens achetés
  • La performance des domaines
  • Le prix de chaque domaine
  • Les pages visées
  • Les dates d’acquisition

La date est très importante, car elle vous permet de suivre l’impact de vos actions dans le temps. Vous pouvez aussi faire un planning de publication, mois après mois. Acheter tous vos liens de l’année au même moment est une erreur, car cela fait peu naturel. Lissez vos acquisitions sur l’année, en achetant par exemple un lien par semaine.

Une fois un ou plusieurs liens achetés pour une même page, suivez mois après mois son impact. Votre URL se positionne-t-elle mieux sur les mots-clés que vous visez ? Ou au contraire fait-elle du surplace ? Apparaît-elle sur de nouveaux mots-clés ? Les indicateurs type URL Rating ont-ils évolué dans le bon sens ?

Cerise sur le gâteau, si vous achetez un lien sur un site qui a une vraie audience, vous pouvez améliorer le trafic de votre site via les liens pointant vers celui-ci. Cela ne marche toutefois que sur les gros sites, souvent très chers.

Avec le recul permis par ces analyses, vous finirez par comprendre ce qui marche et ce qui est moins efficace. Cela vous permet de faire des choix de plus en plus avisés avec le temps. Mais cela demande évidemment un certain investissement, et pas seulement financier. Choisir les bons liens prend du temps. Ainsi il ne faut pas hésiter à se faire accompagner en netlinking par une agence spécialisée comme la nôtre.

Découvrez des articles similaires

Derniers articles

Infos et actualités SEO
ChatGPT et Google

ChatGPT va-t-il remplacer Google ?

Lorsque ChatGPT a fait son apparition le 30 novembre 2022, le monde fut stupéfait par cette chose totalement...

Newsletter